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Comme des lapins (suite)

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Après Music For Rabbits, Drums Are For Parades et Nestor, Auryn plus un invité surprise et Polyphonic Size complétaient l’affiche de cette neuvième Nuit du Soir. Impressions…La Nuit est sold out, finalement. Traduction : la Rotonde est archi remplie pour accueillir les Bruxellois de Nestor. Dans la touffeur, certains ont juste assez d’espace pour se déhancher. Toujours dansant, le rock mâtiné d’électro des garçons qui digèrent progressivement leurs influences Franz Ferdinand & co. Auryn à l’Orangerie, c’est une autre atmosphère encore. Plus pop, plus romantique… Encore que, devant un public sous le charme, entre son guitariste et ses deux violons, à la voir plaquer ses accords au piano, elle ne manque pas non plus d’énergie.Il y a encore du monde dans le couloir. Devant le bar aussi. Les frères Reygaert embarquent leur matériel…

Tous ne sont pas venus pour voir les mêmes groupes. C’est à la Rotonde que joue l’invité surprise. Ghinzu? Non, Marc Huyghens. Ou plus exactement Joy, un trio où il est accompagné par une violoncelliste (Anja Naucler) et une choriste-percussionniste (Françoise Vidick). Joy ? Ce n’est pas spécifiquement joyeux, contrairement à ce que pourrait laisser penser ce nom de baptême. Toujours est-il que l’ex-Venus aime encore les chemins de traverse, et que celui-ci l’emmène sur un terrain prometteur. Le chant, sur fond de guitare, monte en longues mélopées. Les toms prennent parfois un accent tribal, le violoncelle ajoute de l’intensité, de la gravité. Joy reviendra au Bota, le 8 octobre, et c’est en octobre également que sortira le premier album de ce projet envoûtant.

Et Polyphonic Size, alors ? Les « ancêtres » font un peu figure de tête d’affiche, vu l’accueil qui leur est réservé, à l’Orangerie. Roger-Marc Vande Voorde, Kloot Per W, France Lhermitte avec sa veste de groom, Mandy et Alice (les deux filles du premier) entament avec leur reprise des Stones, « Mother’s little helper », nous ramenant d’emblée au début des années 80. Oh, des boîtes à rythmes ! Mika de Ghinzu figure parmi les guests du soir : il arrive pour “Winston & Julia”, poursuit sur ”Je t’ai toujours aimée”, en trio, avec Alice au chant (et pour un titre repris en son temps par Dominique A)… Nous, on reste encore un peu et puis on file, histoire de finaliser le papier pour le journal de demain. Mais on se dit aussi une chose : dans toute cette vague de pilleurs/nostalgiques/inspirés par la new wave d’antan, eux sonnent encore originaux, malgré un son aujourd’hui plus étoffé. Ecoutez “Action Man” et son questionnement métaphysique (qu’est-ce que je vais devenir ?), pour l’exemple… Pourvu que ça dure, non?

Didier Stiers


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